mercredi 28 novembre 2012

TII

S'il y avait eu des images, je vous aurais montré le  bibliobus traverser le pont de la Tchamba et s'enfoncer dans la vallée. Je vous aurais montré les enfants, livre à la main surgir de tous les côtés. Je vous aurais montré Romi, Aline, Adèle, Marcel, Marielle, Marguerite,  Jean Pierre grimper dans la bibliothèque à roulettes.

Tii = livre en païci    Paicî

Sur l'image, on voit un chien couché au premier plan. Sur le muret, il y a Adèle et Aline qui jouent à marcher sur un fil. Derrière elles, un groupe d'enfants sur les marches du bibliobus. L'un d'eux tient un album où on peut lire  .... le guerrier Pacifique et un CD de Tiken Jah Fakoly.

Dans le bibliobus, c'est à dire invisible sur l'image, il y a un jeune homme qui emprunte un livre de poche qui raconte la vie de Bob Marley.

Au fond à gauche,  c'est la maison du pasteur mais il est absent. Puis en allant vers la droite, un kaori, un faré, le temple, un autre kaori, mais là on est sorti du cadre.

lundi 26 novembre 2012

Sculpter

S'il y avait eu des images, je vous aurais montré mes essais de sculptures ( sur bois flotté, c'est comme sculpter du savon ou du beurre, ça ne demande aucune technique ).
Sculpter, c'était un de mes projets en arrivant ici et je ne m'y suis sans doute pas bien pris pour y arriver. Sculpter, ici est une affaire d'hommes, tresser une affaire de femmes.
J'avais envie de sculpter des enfants au berceau, objet que j'ai vu au Musée de Nouvelle Calédonie et dont j'aime l'histoire.

dimanche 18 novembre 2012

c cho

S'il y avait eu des images, je vous aurais montré les danseurs du détroit de Torres  de la troupe Zugubal avec leurs coiffes de plumes, leurs pagaies et leurs masques jusqu'au bout des doigts, un samedi après midi de déluge au milieu de la Koné Tiwaka, entre Poindimié et Koné... à vous d'imaginer.
Je vous aurais montré les piles de cartons, les nattes soigneusement roulées et les malles remplies de kataras.
Ce que les images ne vous auraient pas montré, c'est la hausse des températures. ça y est, d'un coup, en une nuit,  c'est parti pour la saison chaude.

vendredi 16 novembre 2012

Comment Cho s'étala sur le trottoir...

J'ai retrouvé un fil pour rallumer l'ordinateur mais revoilà le message qui dit qu'il n'y a plus de place pour les images.
Ici l'été s'installe et il est largement temps de penser aux cartes de voeux et au sketchbook 2012 qui est encore immaculé.
Il y a aussi les cartons qui s'empilent et la liste des choses à faire qui s'allonge.

S'il avait eu des images, j'aurais montré des détails à Cosha, les premiers projets de cartes de voeux et les derniers petits collages faits de bout de chandelle retrouvés en rangeant.
Je ne vous aurais pas montré mon visage mâché par un vol plané sur un trottoir de Nouméa où je venais pour parler de Kaora, celle qui justement est emportée par le vent et chute brutalement au pied d'un kaori.
Pas de kaori à Nouméa mais des humains très humains qui m'ont aidée à rassembler mes morceaux. Tout va bien.  Pas de jus d'écorce mais de l'eau fraîche et des glaçons. De toute façon, je n'ai pas envie prendre racine à Nouméa.

jeudi 8 novembre 2012

se faire la malle ( mais doucement)


Botanika, la rencontre improbable d'un vieux livre de botanique tchèque  et d'un motif de tapa marquisien réinterprété.

mercredi 7 novembre 2012

tournée


                        

J'avais promis aux petits artistes  de leur rendre visite dans leurs écoles pour leur rapporter  leurs chefs d'oeuvre. Avec mes caisses de kataras dans mon berlingo, j'avais l'impression de faire la tournée du boulanger. J'ai, en tout cas, remis un pied ( un doigt de pied) à l'école  en attendant l'immersion complète.

lundi 5 novembre 2012

Fin...

du Festival Anûû-rû âboro
de l'exposition kataras, nattes, bambous, haikus et autres rêves
et début d'autre chose. Mais quoi ?

Pour l'instant , début  du tri et de l'emballage...



l'entrée de la médiathèque du Nord 


et quelques kataras pour kadras

dimanche 4 novembre 2012

Ce jour-là à la Tchamba


En arrivant ici, c'est un peu ça que j'imaginais... Trois ans et quatre mois après, je mesure le chemin parcouru et la confiance accordée.


J'en suis presque sûre, les kataras continueront à faire des petits  ( les petits continueront à faire des kataras) quand je serai loin d'ici.