Ce soir, c'est le vernissage de l'exposition Dé-paysement au Centre d'Art à Nouméa et malheureusement je ne peux pas y aller. C'est la dernière exposition collective de l'année...
J'y présente neuf petits tableaux, collage assemblage d'éléments naturels. Et X m'a écrit un petit texte avec l'aide de son ami Stéphane Mallarmé. En voilà du beau monde...
Pendant ce temps, les enfants de Poindimié peignent leur katara, qui vert, qui bleu, qui multicolore.
Comme une boucle bouclée. Délicieuse.
Neufs points de vue, neuves images du
monde
« Oui dans une île que l'air
charge
De vue et non de visions »*
Il s'agit de notre séjour. C'est là
qu'on vit bébé. Et il s'agit de vue, de le voir.
Composer un nouvel et provisoire agencement et puis un autre. Ainsi neuf fois. Tenter un émerveillement et puis un autre. D'où neuf surprises, d'où neuves joies.
Composer un nouvel et provisoire agencement et puis un autre. Ainsi neuf fois. Tenter un émerveillement et puis un autre. D'où neuf surprises, d'où neuves joies.
Le niaouli devient vague ; la mer peau
et le sable ciel. La graine et le coquillage, étoiles, écorcent un
ciel carré. La sardine en chocolat s'envole.
Notre monde est habité, qui ne le sait pas voir ? Corbeaux, poissons, (et le corail !) rivalisent d'intelligences et de malices. Qu'y a t-il à voir ? Du nouveau, du très ancien, du toujours là, du jamais vu. Un monde de possibles infinis, de combinaisons innombrables ; un monde disponible ; chacun sa place mais jamais la même.
Notre monde est habité, qui ne le sait pas voir ? Corbeaux, poissons, (et le corail !) rivalisent d'intelligences et de malices. Qu'y a t-il à voir ? Du nouveau, du très ancien, du toujours là, du jamais vu. Un monde de possibles infinis, de combinaisons innombrables ; un monde disponible ; chacun sa place mais jamais la même.
« En oeuvre de ma patience
Atlas, herbiers et rituels » *
Notre monde nous attend. Il est neuf et
toujours à d'autres. Et d'autres arrivent. D'autres mondes nous
attendent. A vous de les voir.
Fragile abri, par ailleurs, et tout le
monde le sait. A vous de voir
XA, Poindimié août 2012
* Stéphane Mallarmé, Prose
Joli point de vue.
RépondreSupprimerpeau de niaouli, noix de bancoule, santon des Açores et sardine en chocolat de Florence
RépondreSupprimerc'est beau, ça semble bon et ça doit sentir joliment...
RépondreSupprimeren fait c'est le papier de la sardine en chocolat, seulement le papier
RépondreSupprimerj'imaginais plutôt les odeurs de la peau de niaouli ou la noix de bancoule, des noms évocateurs de senteurs inconnues à mon sens olfactif...
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