Pas de crevettes, donc mais le sourire de la pêcheuse-sculpteuse. Et deux tombes japonaises dont j'ai transmis la photo à Mutsumi Tsuda.
A vous d'imaginer. A quelques mètres de la route sur la droite au bout d'un chemin. Des frères et des soeurs occupés à sculpter. Un poulpe en houp. Des enfants qui jouent.
On dirait le sud, le temps dure longtemps et la vie sûrement plus d'un million d'années et toujours en été.
En contrebas, deux tombes blanches couvertes d'idéogrammes. L"hôte confirme : ici vivaient des Japonais.
A des milliers de kilomètres, Mme Tsuda m'écrit qu'elle connait ces tombes mais en 2007 il n'y avait rien d'écrit en noir. La première est celle d'un homme né à Okinawa et mort en 1939.
Il n'aura, au moins, pas connu les camps d'internement en Australie.