C'est un séjour qui s'achève. Un blog qui s'éteint. D'abord, plus d'images, il faut les imaginer. Puis de moins en moins de mots. Les choses qui s'accélèrent. Les valises qui se remplissent. Casse tête chinois : comment faire entrer quatre années dans deux valises de 23 kilos ?
S'il y avait eu des images, je vous aurai montré le tableau d'Yvette Bouquet qu'on a fini par acheter, le sourire d'Emeline pendant la séance de dédicaces à la librairie , celui d'Eva l'après midi à la galerie et celui de Fanny qui est tombée du ciel, pile au bon endroit, à la bonne heure ( Fanny, des montagnes qui ne se rencontrent jamais mais nous, si.
( Il y a des images, on peut les voir pendant six jours dans le JT du 23 décembre de NC 1ère )
J'aurais pu vous montrer le fou à la chevelure rouge, debout sur le toit de la FOL( le bâtiment abandonné de la Fédération des oeuvres laïques qui surplombe le centre ville en laissant un SOS muet), réveillant la ville à 5 heures du matin en nous promettant la fin du monde et en nous suppliant de nous repentir...
dimanche 23 décembre 2012
dimanche 16 décembre 2012
petit format
S'il y avait eu des images, je vous aurais montré les murs couverts de peintures, sculptures, objets minuscules . Chaque fin d'année, c'est le Salon du Petit format et l'occasion d'offrir des oeuvres d'art à petit prix. C'est à Nouméa, à l'Anse Vata.
Je ne vous aurais pas montré le livre de Kaora, car il est entre ici et là, il hésite et on n'est pas bien sûr qu'il arrivera à temps...
Je ne vous aurais pas montré le livre de Kaora, car il est entre ici et là, il hésite et on n'est pas bien sûr qu'il arrivera à temps...
mardi 11 décembre 2012
Dinosaure magique
S'il y avait eu des images, je vous aurais montré la pile des cartes de voeux qui grandit, le sketchbook 2013 qui a enfin démarré ( comme j'attends l'arrivée du petit livre de conte Comment les hommes trouvèrent leurs racines, j'ai décidé d'en refaire une version juste avec des images), cinq jeunes Néo Zélandais venus se réfugier sur la terrasse qui en ont profité pour peindre des kataras avec Elna, la responsable du groupe ( le dernier atelier), la petite histoire des enfants Kabar illustrée par eux et moi, mon premier livre en somme, un petit fascicule tiré à 30 exemplaires à usage interne ( mieux vaut tard que jamais) et dont le début m'enchante.
Sam est arrivé en début d'année au village. Il a 9 ans. Sa famille vient de France.
Dans sa nouvelle école, Sam a une amie : Zoé.
Zoé est une petite fille de 8 ans. Elle est née et a grandi dans ce village.
Les deux enfants sont dans la même classe et s'entendent très bien. En plus, ils sont voisins, alors, le soir, après l'école Sam va chez Zoé faire ses devoirs. Comme il a redoublé une classe, il doit beaucoup travailler cette année.
Zoé l'aide car elle est très bonne élève. C'est grâce à Mickey, son ami le dinosaure magique : il vit depuis des millions d'années alors il sait plein de choses qu'il apprend à Zoé.
Depuis qu'il fait ses devoirs avec Zoé, Sam a beaucoup progressé.
Voilà une solution pour lutter contre l'échec scolaire : les dinosaures magiques.
Sam est arrivé en début d'année au village. Il a 9 ans. Sa famille vient de France.
Dans sa nouvelle école, Sam a une amie : Zoé.
Zoé est une petite fille de 8 ans. Elle est née et a grandi dans ce village.
Les deux enfants sont dans la même classe et s'entendent très bien. En plus, ils sont voisins, alors, le soir, après l'école Sam va chez Zoé faire ses devoirs. Comme il a redoublé une classe, il doit beaucoup travailler cette année.
Zoé l'aide car elle est très bonne élève. C'est grâce à Mickey, son ami le dinosaure magique : il vit depuis des millions d'années alors il sait plein de choses qu'il apprend à Zoé.
Depuis qu'il fait ses devoirs avec Zoé, Sam a beaucoup progressé.
Voilà une solution pour lutter contre l'échec scolaire : les dinosaures magiques.
jeudi 6 décembre 2012
entre deux
S'il y avait eu des images, je vous aurais montré les piles de cartons et les nattes emballées à la Christo, la pluie diluvienne qui s'était invitée au déménagement et la maison presque vide.
Je vous aurais montré les letchis qui dégoulinent des arbres, les ananas dans la brouette à la sortie du village et les flamboyants qui, depuis déjà un moment, annoncent les vacances.
Commence le temps étrange de l'entre deux que je vais consacrer au rituel de la carte de bonne année.
Je vous aurais montré les letchis qui dégoulinent des arbres, les ananas dans la brouette à la sortie du village et les flamboyants qui, depuis déjà un moment, annoncent les vacances.
Commence le temps étrange de l'entre deux que je vais consacrer au rituel de la carte de bonne année.
dimanche 2 décembre 2012
Chez Kaora
Si il y avait eu des images, je vous aurais montré la boite à lettres de KAORA, un gros bidon couvert de lettres blanches, à la sortie de WaWi Lu que j'ai enfin réussi à photographier. Avec un chien qui court devant un pick up blanc. Le compte à rebours ayant commencé, il ne faut pas remettre au lendemain... ça fait des mois que je passe là en me disant : il faut que je m'arrête photographier la boite à lettres de KAORA.
Il faut aussi que je visite le cimetière néozélandais de Bourail. Et le cimetière des Arabes. Il faut que je photographie les magasins au bord de la route. Et les guérites. Et...
Car, même si j'ai le pressentiment qu'un jour, je reviendrai, rien n'est moins sûr.
Il faut aussi que je visite le cimetière néozélandais de Bourail. Et le cimetière des Arabes. Il faut que je photographie les magasins au bord de la route. Et les guérites. Et...
Car, même si j'ai le pressentiment qu'un jour, je reviendrai, rien n'est moins sûr.
mercredi 28 novembre 2012
TII
S'il y avait eu des images, je vous aurais montré le bibliobus traverser le pont de la Tchamba et s'enfoncer dans la vallée. Je vous aurais montré les enfants, livre à la main surgir de tous les côtés. Je vous aurais montré Romi, Aline, Adèle, Marcel, Marielle, Marguerite, Jean Pierre grimper dans la bibliothèque à roulettes.
Tii = livre enpaïci Paicî
Sur l'image, on voit un chien couché au premier plan. Sur le muret, il y a Adèle et Aline qui jouent à marcher sur un fil. Derrière elles, un groupe d'enfants sur les marches du bibliobus. L'un d'eux tient un album où on peut lire .... le guerrier Pacifique et un CD de Tiken Jah Fakoly.
Dans le bibliobus, c'est à dire invisible sur l'image, il y a un jeune homme qui emprunte un livre de poche qui raconte la vie de Bob Marley.
Au fond à gauche, c'est la maison du pasteur mais il est absent. Puis en allant vers la droite, un kaori, un faré, le temple, un autre kaori, mais là on est sorti du cadre.
Tii = livre en
Sur l'image, on voit un chien couché au premier plan. Sur le muret, il y a Adèle et Aline qui jouent à marcher sur un fil. Derrière elles, un groupe d'enfants sur les marches du bibliobus. L'un d'eux tient un album où on peut lire .... le guerrier Pacifique et un CD de Tiken Jah Fakoly.
Dans le bibliobus, c'est à dire invisible sur l'image, il y a un jeune homme qui emprunte un livre de poche qui raconte la vie de Bob Marley.
Au fond à gauche, c'est la maison du pasteur mais il est absent. Puis en allant vers la droite, un kaori, un faré, le temple, un autre kaori, mais là on est sorti du cadre.
lundi 26 novembre 2012
Sculpter
S'il y avait eu des images, je vous aurais montré mes essais de sculptures ( sur bois flotté, c'est comme sculpter du savon ou du beurre, ça ne demande aucune technique ).
Sculpter, c'était un de mes projets en arrivant ici et je ne m'y suis sans doute pas bien pris pour y arriver. Sculpter, ici est une affaire d'hommes, tresser une affaire de femmes.
J'avais envie de sculpter des enfants au berceau, objet que j'ai vu au Musée de Nouvelle Calédonie et dont j'aime l'histoire.
Sculpter, c'était un de mes projets en arrivant ici et je ne m'y suis sans doute pas bien pris pour y arriver. Sculpter, ici est une affaire d'hommes, tresser une affaire de femmes.
J'avais envie de sculpter des enfants au berceau, objet que j'ai vu au Musée de Nouvelle Calédonie et dont j'aime l'histoire.
dimanche 18 novembre 2012
c cho
S'il y avait eu des images, je vous aurais montré les danseurs du détroit de Torres de la troupe Zugubal avec leurs coiffes de plumes, leurs pagaies et leurs masques jusqu'au bout des doigts, un samedi après midi de déluge au milieu de la Koné Tiwaka, entre Poindimié et Koné... à vous d'imaginer.
Je vous aurais montré les piles de cartons, les nattes soigneusement roulées et les malles remplies de kataras.
Ce que les images ne vous auraient pas montré, c'est la hausse des températures. ça y est, d'un coup, en une nuit, c'est parti pour la saison chaude.
Je vous aurais montré les piles de cartons, les nattes soigneusement roulées et les malles remplies de kataras.
Ce que les images ne vous auraient pas montré, c'est la hausse des températures. ça y est, d'un coup, en une nuit, c'est parti pour la saison chaude.
vendredi 16 novembre 2012
Comment Cho s'étala sur le trottoir...
J'ai retrouvé un fil pour rallumer l'ordinateur mais revoilà le message qui dit qu'il n'y a plus de place pour les images.
Ici l'été s'installe et il est largement temps de penser aux cartes de voeux et au sketchbook 2012 qui est encore immaculé.
Il y a aussi les cartons qui s'empilent et la liste des choses à faire qui s'allonge.
S'il avait eu des images, j'aurais montré des détails à Cosha, les premiers projets de cartes de voeux et les derniers petits collages faits de bout de chandelle retrouvés en rangeant.
Je ne vous aurais pas montré mon visage mâché par un vol plané sur un trottoir de Nouméa où je venais pour parler de Kaora, celle qui justement est emportée par le vent et chute brutalement au pied d'un kaori.
Pas de kaori à Nouméa mais des humains très humains qui m'ont aidée à rassembler mes morceaux. Tout va bien. Pas de jus d'écorce mais de l'eau fraîche et des glaçons. De toute façon, je n'ai pas envie prendre racine à Nouméa.
Ici l'été s'installe et il est largement temps de penser aux cartes de voeux et au sketchbook 2012 qui est encore immaculé.
Il y a aussi les cartons qui s'empilent et la liste des choses à faire qui s'allonge.
S'il avait eu des images, j'aurais montré des détails à Cosha, les premiers projets de cartes de voeux et les derniers petits collages faits de bout de chandelle retrouvés en rangeant.
Je ne vous aurais pas montré mon visage mâché par un vol plané sur un trottoir de Nouméa où je venais pour parler de Kaora, celle qui justement est emportée par le vent et chute brutalement au pied d'un kaori.
Pas de kaori à Nouméa mais des humains très humains qui m'ont aidée à rassembler mes morceaux. Tout va bien. Pas de jus d'écorce mais de l'eau fraîche et des glaçons. De toute façon, je n'ai pas envie prendre racine à Nouméa.
jeudi 8 novembre 2012
se faire la malle ( mais doucement)
mercredi 7 novembre 2012
tournée
J'avais promis aux petits artistes de leur rendre visite dans leurs écoles pour leur rapporter leurs chefs d'oeuvre. Avec mes caisses de kataras dans mon berlingo, j'avais l'impression de faire la tournée du boulanger. J'ai, en tout cas, remis un pied ( un doigt de pied) à l'école en attendant l'immersion complète.
lundi 5 novembre 2012
Fin...
dimanche 4 novembre 2012
Ce jour-là à la Tchamba
J'en suis presque sûre, les kataras continueront à faire des petits ( les petits continueront à faire des kataras) quand je serai loin d'ici.
lundi 29 octobre 2012
Nos jours, absolument ...
J'habitais au 16 ème étage. Ma chambre donnait sur la cour de la maison d'arrêt. Il me semble que je pouvais voir les prisonniers faire leur promenade. Ou l'ai - je inventé ?
Aujourd'hui, parmi les films magnifiques du jour, Nos jours absolument doivent être illuminés
et le libraire de Belfast qui, comme l'a dit un spectateur rend fier d'être un être humain. Pas comme Framing the other qui m'a donné envie de disparaître sous la terre.
A la médiathèque, Un ange à Doel
A Bayes , Imulal
dimanche 28 octobre 2012
de nouveau l'ombre de l'homme
Dans la nuit de Bayes, une image du beau film de Cédric Boaé Tyéa WIMAWI. Depuis vendredi, c'est le festival du cinéma des peuples à Pwêêdi Wiimia.
Aujourd'hui de belles rencontres comme celle de Zhou Xiaoping et Johnny Bulunbulun. Hier avec le Black Arm Band et le plaisir de revoir Kutcha Edwards.
mercredi 24 octobre 2012
J'adore...
J'ai souvent l'impression d "'usurper" des identités : journaliste, institutrice, artiste. Mais hier, c'était le pompon. On m'a demandé si je pouvais redonner des couleurs à une statue papoue ayant subi les foudreS d'une éponge humide et d'un scotch brite déchaîné.
Et j'ai aimé ça.
Bonjour, je suis Christine Cho, restauratrice de statues papoues et j'adore ça. Une autre proposition ?
Et j'ai aimé ça.
mardi 23 octobre 2012
Parfois les kataras sont bleus
Parfois ils sont couleur terre, comme l'autre jour, au lycée. Un moment de grâce.
lundi 22 octobre 2012
dé-paysement
J'ai enfin visité l'exposition Dé-paysement. C'est au centre d'art, à Nouméa , c'est jusqu'au 27 novembre et c'est la dernière .
samedi 20 octobre 2012
Le berceau de Rose
Rose tresse des roseaux qu'elle trouve dans la montagne pour en faire des berceaux. Rose est la cousine d'Eulalie qui tresse la racine de philodendron sauvage. Comme Eulalie, Rose ne parle pas français, c'est une jeune fille qui traduit. Rose est aussi la mère de Juliette qui a un gîte dont plusieurs personnes nous ont parlé comme leur plus belle expérience d'accueil en tribu.
C'est décidé, nous louerons un 4X4 pour aller jusqu'au Haut Coulna rendre une petite visite aux artistes tresseuses.
jeudi 18 octobre 2012
Nâporomê âboro
ça y est, je l'ai.
Le visage de l'homme.
En païci
Enfin j'espère.
Et je lis Tâdo, tâdo, wéé.
moi, la popwaalé.
Le visage de l'homme.
En païci
Enfin j'espère.
Et je lis Tâdo, tâdo, wéé.
mercredi 17 octobre 2012
le visage de l'homme
Je garde précieusement la phrase de Karen admirative devant son travail et celui des autres : on dirait PAS que c'est nous qui avons fait ça, c'est trop beau.
Il m'arrive de temps en temps d'avoir cette impression.
En païci, la langue de Pweedi Wiimia, " masque" se dirait "le visage de l'homme" comme le cinéma se dit "l'ombre de l'homme" ( Anûû-rû âboro) mais j'aurais dû noter l'orthographe. C'est très important l'orthographe pour fixer l'écriture des langues orales.
mardi 16 octobre 2012
Louise
Ma poupée s'appelle Louise. Je l'ai couchée dans le panier en feuilles de cocotier de Louise. Le premier. Celui qu'elle était venue faire à la maison pour me montrer. J'y ai mis les mots que j'ai découpés dans les Nouvelles et que je n'ai pas utilisés. C'est un début.
lundi 15 octobre 2012
dimanche 14 octobre 2012
encore une nouvelle bande de kataras
Cette fois, ça y est, le katara d'Anne Marie a des frères et des soeurs, ça devait finir par arriver...
samedi 13 octobre 2012
何エビん
Pas de crevettes, donc mais le sourire de la pêcheuse-sculpteuse. Et deux tombes japonaises dont j'ai transmis la photo à Mutsumi Tsuda.
A vous d'imaginer. A quelques mètres de la route sur la droite au bout d'un chemin. Des frères et des soeurs occupés à sculpter. Un poulpe en houp. Des enfants qui jouent.
On dirait le sud, le temps dure longtemps et la vie sûrement plus d'un million d'années et toujours en été.
En contrebas, deux tombes blanches couvertes d'idéogrammes. L"hôte confirme : ici vivaient des Japonais.
A des milliers de kilomètres, Mme Tsuda m'écrit qu'elle connait ces tombes mais en 2007 il n'y avait rien d'écrit en noir. La première est celle d'un homme né à Okinawa et mort en 1939.
Il n'aura, au moins, pas connu les camps d'internement en Australie.
A vous d'imaginer. A quelques mètres de la route sur la droite au bout d'un chemin. Des frères et des soeurs occupés à sculpter. Un poulpe en houp. Des enfants qui jouent.
On dirait le sud, le temps dure longtemps et la vie sûrement plus d'un million d'années et toujours en été.
En contrebas, deux tombes blanches couvertes d'idéogrammes. L"hôte confirme : ici vivaient des Japonais.
A des milliers de kilomètres, Mme Tsuda m'écrit qu'elle connait ces tombes mais en 2007 il n'y avait rien d'écrit en noir. La première est celle d'un homme né à Okinawa et mort en 1939.
Il n'aura, au moins, pas connu les camps d'internement en Australie.
vendredi 12 octobre 2012
Le jour où ...
ça doit faire plus de trente que je n'y suis pas allée. Et de toute façon , avec une sagaie et dans un creek, c'est la première fois.
Aujourd'hui, c'est pêche à la crevette. De creek. Avec sagaie.
Kaora c'est moi...
( Mais de crevettes, il n'y en eu point, c'était pas la bonne heure et ce n'est que partie remise)
Aujourd'hui, c'est pêche à la crevette. De creek. Avec sagaie.
Kaora c'est moi...
( Mais de crevettes, il n'y en eu point, c'était pas la bonne heure et ce n'est que partie remise)
jeudi 11 octobre 2012
mercredi 10 octobre 2012
lundi 8 octobre 2012
Nouvelle bande de Kataras
Suite une demande particulière, j'ai commencé une nouvelle bande de kataras. On continue à les appeler katara vu qu'on n'a pas encore trouvé le mot en paici. Il faut que j'envoie un courrier à l'Académie des langues kanak.
Aujourd'hui, j'ai écrit à la mairie d'Aytré. Maintenant que la rue de la plage a été rasée, je me suis dit qu'un petit recueil de photos et de textes serait un beau projet.
A relire ( des extraits).
J'aime bien qu'on m'appelle Mme CHO.
vendredi 5 octobre 2012
jeudi 4 octobre 2012
mardi 2 octobre 2012
une heure à Pouitchala
Une petite école qui redonne envie d' y retourner ( à l'école).
On n'a pas vu le temps passer. On a mis à sécher les kataras dans la cour de récré, un grand jardin.
On s'est quittés en se promettant de se revoir bientôt. Avec une mission : trouver le mot païci pour dire Masque.
( C'est la deuxième semaine que nous peignons des kataras avec les écoliers et les collégiens du coin et c'est bien)
dimanche 30 septembre 2012
Prolongations
Ce qui est bien, c'est qu'elle sera là pour Anuuru Aboro...
mercredi 26 septembre 2012
dé-paysement
Ce soir, c'est le vernissage de l'exposition Dé-paysement au Centre d'Art à Nouméa et malheureusement je ne peux pas y aller. C'est la dernière exposition collective de l'année...
J'y présente neuf petits tableaux, collage assemblage d'éléments naturels. Et X m'a écrit un petit texte avec l'aide de son ami Stéphane Mallarmé. En voilà du beau monde...
Pendant ce temps, les enfants de Poindimié peignent leur katara, qui vert, qui bleu, qui multicolore.
Comme une boucle bouclée. Délicieuse.
Neufs points de vue, neuves images du
monde
« Oui dans une île que l'air
charge
De vue et non de visions »*
Il s'agit de notre séjour. C'est là
qu'on vit bébé. Et il s'agit de vue, de le voir.
Composer un nouvel et provisoire agencement et puis un autre. Ainsi neuf fois. Tenter un émerveillement et puis un autre. D'où neuf surprises, d'où neuves joies.
Composer un nouvel et provisoire agencement et puis un autre. Ainsi neuf fois. Tenter un émerveillement et puis un autre. D'où neuf surprises, d'où neuves joies.
Le niaouli devient vague ; la mer peau
et le sable ciel. La graine et le coquillage, étoiles, écorcent un
ciel carré. La sardine en chocolat s'envole.
Notre monde est habité, qui ne le sait pas voir ? Corbeaux, poissons, (et le corail !) rivalisent d'intelligences et de malices. Qu'y a t-il à voir ? Du nouveau, du très ancien, du toujours là, du jamais vu. Un monde de possibles infinis, de combinaisons innombrables ; un monde disponible ; chacun sa place mais jamais la même.
Notre monde est habité, qui ne le sait pas voir ? Corbeaux, poissons, (et le corail !) rivalisent d'intelligences et de malices. Qu'y a t-il à voir ? Du nouveau, du très ancien, du toujours là, du jamais vu. Un monde de possibles infinis, de combinaisons innombrables ; un monde disponible ; chacun sa place mais jamais la même.
« En oeuvre de ma patience
Atlas, herbiers et rituels » *
Notre monde nous attend. Il est neuf et
toujours à d'autres. Et d'autres arrivent. D'autres mondes nous
attendent. A vous de les voir.
Fragile abri, par ailleurs, et tout le
monde le sait. A vous de voir
XA, Poindimié août 2012
* Stéphane Mallarmé, Prose
mardi 25 septembre 2012
inachevés
De beaux cheveux, une belle peau, de beaux yeux, reste plus qu'à leur donner un corps.
dimanche 23 septembre 2012
cleany and happy (2)
Il y a un an nous le fêtions au bout du bout du monde dans un hangar qui sentait le niaouli avec les All Blacks. Heureux anniversaire Mum.
Who 's next ?
samedi 22 septembre 2012
Cleany and happy
Quand je range mon bureau, il en sort toujours quelque chose de bon... Happy FORTY Virginy
Comme je n'arrive même pas à jeter les chutes de papier ou les trucs ratés, je fais des cartes d'anniversaire.
vendredi 21 septembre 2012
du katara sur la planche
Les formidables bibliothécaires de Poindimié ont rempli leur mission. Les palmes de cocotier attendent de partir vers les écoles du coin, bien au sec ( ce n'est pas le cas des miennes qui ont pris l'eau pendant trois jours et trois nuits) Je rêve qu'on les réunisse une fois peints...
jeudi 20 septembre 2012
Back to school
Je me réjouis de retourner à l'école la semaine prochaine.
Si, si. Quelques heures pour peindre des kataras avec des petits enfants dans les écoles de alentour.
Je me réjouis particulièrement d'aller jusqu'à la petite école du fond de la vallée d'Amoa...
Je sens que la 4ème partie de Je vous salue dans le silence est en train de naître.
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